Kiev est une ville étonnante. On y rencontre des building très contemporains qui pourraient aussi bien avoir été construits dans n'importe quelle ville occidentale, des immeubles et une statuaire bien marqués de l'époque soviétique, et des édifices religieux particulièrement nombreux et beaux.
La « maison aux chimères » comme la « maison de la veuve éplorée » sont des réalisations du modern art assez amusantes. Alors que dans le quartier Lypky à quelques pas on découvre des façades néogothiques aux couleurs chocolat franchement drôles!
Le monument de l'amitié des nations (ci-dessous) , surmonté d'une arche en tôle, célèbre « l'unification » de la Russie et de l'Ukraine. Les deux frères se tiennent poings levés dans la plus pure tradition soviétique , mais ultérieurement le symbole a été aménagé par l'adjonction d'un bloc de pierre sculptées mettant en jeu les cosaques et d'autres patriotes ukrainiens....
Volodymyr le Grand, grand-prince de Kiev de 980 à 1015.
Une tradition rapporte qu’il se fit présenter les différentes religions connues : le judaïsme, l’islam, le bouddhisme, le christianisme latin, le christianisme byzantin, et choisit ce dernier (qui donnera l’orthodoxie) en raison de sa beauté saisissante.
Prince varègue, c'est-à-dire viking, Volodymyr avait aidé ses voisins les empereurs byzantins Basile II et ConstantinVII à mater l'insurrection de Bardas Phocas. En échange, il voulait la main de leur sœur Anne. C'était beaucoup demander car, outre qu'elle était la sœur de deux basileus, Anne avait aussi pour cadette Théophanie, veuve de l'empereur d'Allemagne Othon II († 983). En épousant Anne, Volodymyr entrerait donc dans une famille qui réunissait les deux moitiés de l'empire romain. Aussi les empereurs tergiversèrent-ils. Pour leur forcer la main, Volodymyr attaqua la ville de Chersonèse, et s'en empara. Les deux empereurs s'exécutèrent alors, exigeant néanmoins qu'avant d'épouser leur sœur il reçût le baptême. Ce qu'il fit, à Chersonèse même. Avec sa nouvelle épouse, il ramena à Kiev des prêtres grecs qui baptisèrent le peuple dans le Dniepr. C'est donc de la main des Grecs que la Russie reçut le baptême en 989.
Ce choix de Volodymyr allait être déterminant pour toute la suite de l'histoire de la Russie.
Cathédrale Saint Volodymyr : elle fut bâtie à la fin du 19 ème siècle pour célébrer les 900 ans de christianisme orthodoxe de la ville. Sa façade jaune et ses sept coupoles bleues suivent le rite byzantin.
Monastère Saint-Michel-au-Dôme-d’Or (saint patron de Kiev). Église bleue aux dômes dorés. L'édifice est une copie de l'original qui datait de 1108 a été détruit par les soviétiques en 1937, les fresques et mosaïques étant distribuées aux musées de Moscou, de Leningrad 5st Petersbourg) et de Novgorod. Une grande partie de ces fragments a été réinstallée dans l’église reconstruite.
Cathédrale Sainte Sophie. C'est la plus ancienne église de Kiev. Elle est inspirée de la cathédrale du même nom d'Istanbul, mais a été construite entre 1017 et 1031 pour célébrer la victoire du prince Yaroslav sur une population rivale. Elle jouxtait le palais royal.
Chacune de ses mosaïques et de ses fresques avait une position spécifique faisant de cette cathédrale le symbole tridimensionnel géant de la conception orthodoxe du monde.
La porte d'or ou « Zoloti Vorota »; Il s'agit d'un élément de fortification de la ville durant le règne de Yaroslav le Sage en 1164. La restauration de cet élément vise plus à en faire un patrimoine décoratif qu’ historique. Cependant… elle a résisté victorieusement à tous les assauts lancés contre elle… symbole de la capacité de résistance du pays ?
La largeur des portes faisait 8 mètres, la hauteur du passage 12 mètres, sa longueur 25 mètres. Elle fut surélevée, par Yaroslav, par l’ édification d’un petite église.
La demoiselle d'acier , statue de la Mère-Patrie, est une construction statuaire métallique de 12 tonnes. Elle domine le musée « de la grande guerre patriotique », complexe commémorant le Front de l’Est en 1941-1945.
Monuments aux Vétérans 1979-1989, édifié en hommage aux soldats tombés en Afghanistan
Buste d’Ivan Franko, (1856-1916) poète, historien de la littérature, homme politique, il fut l’un des protagonistes du mouvement national.
le Dniepr
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