Le LATOUCHE-TREVILLE était un paquebot mixte. C'est lui
qui amena en Avril 1916, avec l'HIMALAYA des
soldats russes d'extrême-orient jusqu'à Marseille. |
lundi 18 mai 2015
Le corps expéditionnaire Russe en france durant la premiere guerre
dimanche 29 janvier 2012
Bouddhisme Mongol
Tandis que les tribus nomades Mongoles, parcouraient les steppes en migrant au gré de la renaissance des pâturages, et honoraient les manifestations de l'Esprit dans la nature, le prince Siddharta Gautama, au Royaume de Kapilavastu dans le nord de l’Inde, méditait dans l'ascétisme, sur la souffrance, le vieillissement et la mort. Il prôna la méditation et un mode de vie conduisant à l'éveil des quatre saintes vérités dans un monde où il n’y a pas de séparations distinctes entre ciel et terre, vie et mort, sacré et humain, un monde où tout n’est qu’un, s’inscrivant dans un seul et unique cycle...
Malgré ces différences fondamentales, le bouddhisme né 500 ans avant notre ère au nord de l'Inde s'implanta discrètement très tôt en Mongolie. Sa présence est attestée dès le début du 4ème siècle par les titres bouddhistes honoraires conférés à certains de ses aristocrates, tandis que le peuple Mongol continuait à suivre les pratiques ancestrales chamanistes. (ci-contre Erdenalai)
Plus tard, entre le 13éme siècle et le 14ème, lorsque Khubilaï Khan, petit fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie Yuan en Chine, envahit le Tibet, le bouddhisme redevint religion officielle sous l'autorité de Lama Pagva.
Mais c'est à partir de 1750 sous le règne du prince Altan Khan que le bouddhisme s'impose. Altan rencontre Sonam Gyatso, chef spirituel du Tibet avec qui il est en guerre. Mais ce hiérarque et moine bouddhiste le convertit, et se voit décerner par le Khan le titre de 3e “Dalaï Lama”, ce qui signifie en Mongol “Océan de Sagesse”, titre qui est appliqué rétrospectivement à ses deux prédécesseurs. Altan Khan et son épouse Sanniangzi, se convertissent au bouddhisme. Ils établissent en 1581 un monastère fortifié construit en briques bleues qu'ils nomment Hohhot, un mot qui en Mongol veut dire “ville bleue”. (La ville deviendra en 1947 la capitale de la région autonome de Mongolie-Intérieure.)
De ce moment datent les constructions de monastères en Mongolie. Un prosélytisme intense, des persécutions aussi, provoquèrent des conversions massives. Cependant le bouddhisme dut composer avec les croyances chamaniques traditionnelles.
C'est ainsi que les divinités chamaniques, adoptées par les bouddhistes, sont assimilées aux “protecteurs de la Loi” , que la détermination des jours propices devient le fait des lamas qui prennent le relais des chamanes en leur empruntant leurs pratiques, ou encore que les Ovoos chamaniques, résidences des esprits et lien - de par leur forme - entre la terre et le ciel, reçurent les Khadag, ces drapeaux qui dispersent la prière bouddhiste dans le vent et la portent aux dieux...
Un équilibre s'établit. Des populations se sédentarisèrent autour des monastères. Les grandes villes ont été fondées autour de grand “Khuree” de “grands cercles”.
Durant la période communiste, la plupart des monastères furent rasés, les moines furent déportés ou tués lors de purges. Ce n’est que depuis 1990 avec l’arrivée de la démocratie, et la liberté religieuse proclamée en 1994 que l’on voit restaurer des monastères et réapparaitre des lamas.
Le monastère de Gandan à Oulan Bator abrite une statue du Bodhisattava de la compassion de plus de 26 mètres de haut, renfermant 2 tonnes d'herbes médicinales, des sutras et des tissus couverts de mantra. Les pèlerins se pressent. Un nouveau cercle d'existence s'est ouvert.
mercredi 7 décembre 2011
Souvenirs:Normandie Niemen
J'ai rapporté lors de mon étape à ISHIM l'accueil enthousiaste d'un habitant qui avait en mémoire la présence sur le sol Russe d'une escadrille Française durant la grande guerre.
Le 22 juin 1941, les Allemands déclenchent l'opération Barbarossa. l'Allemagne, la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie déclarent la guerre à l'Union Soviétique. La Wehrmacht progresse rapidement en Union soviétique, en appliquant les tactiques de la blitzkrieg, la guerre éclair. Le plan est de vaincre l'armée soviétique en moins de trois mois et d'occuper Moscou. Durant les premières semaines de l'invasion, les troupes allemandes remportent une série de victoires .
L'arrivée de l'hiver et la résistance acharnées des troupes soviétiques parvinrent à contenir cette offensive et à la transformer en guerre d'usure qui se prolongea jusqu'au mois de mars 1942 .
C'est dans ce contexte que le général de Gaulle qui considérait nécessaire la présence de troupes françaises sur tous les théâtres d'opération rend visite aux pilotes de la base de Rayak au Liban et le groupe de Chasse N°3 Normandie (le futur Normandie-Niémen) y voit le jour le mois suivant.
En novembre 1942, les premiers pilotes et mécaniciens partent du Liban pour l'Union soviétique qu'ils atteignent après un périple de plus de quinze jours via l'Iran et l'Irak. La première base se trouve à Ivanovo, à 250 kilomètres au nord-est de Moscou. Là, les Français vont percevoir des avions russes et leur préférence se portera sur le chasseur monoplace Yak 1.(du nom de son concepteur l'ingénieur Alexander S.Yakovlev) Ci-contre Le F-AZLY est un Yack 3UA reconstruit en 2000
Les soviétiques pensaient que les pilotes Français préfèreraient des appareils américains ou anglais dont ils disposaient,les pilotes auraient donc pu porter leur choix, sur les P39, P40, Spitfire, Hurricane ou bien sur les autres appareils russes disponibles comme les Mig 3 ou les La3.
Le choix d'un appareil russe est en soi de bonne politique, mais le choix du Yak est raisonné car a cette période il était sans conteste ce que les soviétiques pouvaient proposer de meilleur.
Les conditions climatiques sont très dures.Les températures varient entre -25° et -30°. L'entrainement des 58 Français, pilotes et mécaniciens se prolonge jusqu'au mois de mars 1943. Le 22 mars 1943, l'unité s'envole avec ses 14 Yak pour s'installer à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou, sur la base de Polotniane Zavod.
L'aviation opère très près des premières lignes, pour une plus grande efficacité, en l'absence de tout moyen de contrôle radio et radar.Le 1er septembre 1943, le Groupe totalise déjà 42 victoires homologuées.
Du 17 juillet 1942 au 2 février 1943,se déroule la bataille de Stalingrad aujourd'hui Volgograd, qui se terminera par la reddition des troupes allemandes. Avec la bataille de Moscou, en décembre 1941, et la bataille de Koursk, en juillet 1943, elle constitue l'une des grandes défaites de l'armée allemande et est considérée comme un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale.
C'est dans ce contexte que le groupe fut engagé à partir du printemps 1943, dans la 1ère armée aérienne soviétique, et s'illustra notamment dans la bataille de Koursk-Orel au cours du mois de juillet.
Le 27 novembre 1944, "Normandie" a le privilège d'être la première unité française à stationner sur le sol allemand. Auparavant, par ordre de Staline, l'unité a reçu le titre de "Régiment du Niémen" pour sa participation aux combats sur le fleuve Niemen. A compter du 21 juillet 1944,"Normandie" portera fièrement l'appellation de "Régiment Normandie-Niémen". Le 9 décembre, le général de Gaulle accueille à Moscou tous les pilotes du "Normandie-Niémen" qui reçoivent honneurs et décorations.
Le 9 juin 1945, considérant le comportement exemplaire des pilotes français sur le front soviétique, le maréchal Staline estime qu'il serait injuste de les désarmer. Il leur fait don de leurs avions "Yak 3" qui se poseront le 20 juin au Bourget devant une foule énorme venue les accueillir en héros.
Ainsi se termine l'épopée commencée le 22 mars 1943. Le "Normandie-Niémen" a obtenu 273 victoires confirmées, 37 probables et 47 avions endommagés en 869 combats aériens.
Quatre pilotes ont été élevés à la dignité de "Héros de l'Union Soviétique".
Vingt et un ont été faits Compagnons de la Libération par le général de Gaulle.
Quarante-deux pilotes français sont morts pour la France sur un total de quatre-vingt-dix-sept qui participèrent aux trois campagnes.
Le F-AZIM fut construit en 1990 sur les plans originaux du Yak-3U.
Il est propulsé par un moteur de 1200CV et peut atteindre 682Km/h.
F-AZFJ Yack 11
vendredi 14 octobre 2011
L'épopée des autos canons belges en Russie
mardi 30 août 2011
On the road again (24 - 30 août)
J'ai quitté Lviv avec le regret de ne pas avoir tout vu, mais je commence à saturer. Les pavés ont continué de mettre à mal mes silent-bloc de direction qui maintenant grincent épouvantablement .
Je m'aperçois que ces trois mois de quasi solitude derrière mon volant à observer le monde m'ont rendu plus sensible à la futilité des choses.
Ce soir j'ai trouvé un motel tranquille (200 Uha) et confortable à moins de soixante km de la frontière.
25 août
Arrivé vers 10H en vue du poste frontière ukrainien, j'attends une heure pour entrer sous douane (ci-contre) . Il faut faire viser son passeport à la sortie et la douane prend note de la sortie du véhicule. Puis ouverture de la tente de toit...
Je patiente encore pour arriver au poste Hongrois. Mon passeport Européen ne demande aucun traitement particulier. Par contre le douanier, soupçonneux, commence par me faire ouvrir le capot moteur et je le vois perplexe devant le 6 cylindres plein de sable... Puis il visite l'intérieur, et le chien vient lui faire des léchouilles. Il fait 40°. Frase aimerait bien se promener. Là je sens que le douanier commence à désespérer. Puis il a un sursaut d'espoir en ouvrant mon frigo, qu'il referme avec horreur. Ben quoi ? je transporte trois bouts de fromage Mongol pour faire goûter à ma famille. Certes ça sent un peu, mais avec une vodka bien fraiche ce sera délicieux. Enfin réouverture de la tente de toit, mais quand il comprend que c'est une tente et non un coffre à bagages il est abattu et me fait signe de refermer sans l'avoir visitée.
Enfin je quitte l'enceinte douanière, après 4 heures d'attente et 15 minutes de formalités.
Les routes Hongroises sont quasi sur le modèle français. Mais on doit acheter une vignette à la première station service. C'est électronique, l'immatriculation de la voiture est entrée dans un big-brother et les contrôles se font par caméra. Le carburant coûte… comme vous pouvez voir ci-contre. Je contourne Budapest par un long périphérique et j'arrive sur le lac Balaton vers 19H30. Eh oui j'ai encore gagné une heure ! Il faudra que je fasse le compte du nombre de fois où j'ai changé d'heure. (Merci Martine, la Beuchat a tout supporté) .
Le lac Balaton est dans un site relativement plat. Il est ceinturé par un réseau de résidences et d'hôtels. De joyeux vacanciers s’y ébattent à l’envie. Ambiance de plages bien tenues. Frase ne résiste pas à la tentation de faire quelques brasses dans l'eau.
26 août
Le passage de Hongie en Slovaquie se matérialise par une borne que je ne vois pas. Il faut acheter une autre vignette et l'apposer sur le pare brise. Le pays est ravissant. On escalade des reliefs jusqu'à 550 M qui apportent un peu de fraicheur. Je traverse des petits bourgs bien propres et verdoyants qui invitent à l'arrêt, mais... je roule vers l'Adriatique.
Je fais l'inventaire de ce qu'il faudra réparer sur la voiture. Le pare brise a reçu une pierre du côté de Krasnoiarsk et progressivement il s'est fendu. Les silent-bloc de direction sont fendus et grincent effroyablement. Les feux arrières ont subi un arrachage de fils en Mongolie et la réparation du garage d'UB n'est pas satisfaisante. Enfin ma boite de vitesse fait un bruit de moulin à café depuis pas mal de temps. Et soudain craquement et roue libre en cinquième. Je pense qu'une bague a du casser. Je comprends que je vais terminer le voyage sur quatre rapports de boite !
27 août
J'ai trouvé un hôtel au dessus de Trieste dans une localité qui s'appelle Portoroz (ci-dessous). Je suis toujours en Slovénie. La montagne domine un vaste golf. Tout est construit...
Il me reste 740 Km à faire avant le premier arrêt familial. Demain je tenterai de partir tôt pour traverser l'Italie dans la journée.
28 août
Je quitte mon hôtel à 5H du matin. La température va augmenter progressivement. L'après midi il fait chaud. Je ne peux pas passer la cinquième ! Patience !
Enfin j'arrive à Antibes...
30 août
Je fais les derniers kilomètres vers les Alpilles. Je suis heureux de ce que j'ai fait, et depuis plusieurs jours je pense à repartir l'an prochain. J'adresse un chaleureux merci à tous ceux qui m'ont aidé. Et pour commencer au webmaster Jean-Louis qui caché derrière sa moustache a efficacement œuvré avec patience et discrétion. Au webmaster adjoint Nicolas qui a pris le relai quand il le fallait. A tous ceux qui m'ont fait un cadeau utile, à tous ces amis inconnus rencontrés le long de la route et à qui je pense avec nostalgie. A tous ceux qui m'ont adressé des messages de soutien, à tous ceux qui ont lu mes textes, dont l'intérêt qu'ils ont porté au site est une récompense.
Le vieux portail grince, je coupe le contact. La ballade de 27.419 km est terminée. Frase saute à terre, tout peut recommencer.
samedi 27 août 2011
Conduire en Russie, Ukraine, Mongolie (27 août)
Après plus de 23 000 km je trouve utile de faire un retour d'expérience à l'intention des internautes qui m'ont contacté et qui se posent des questions pour la préparation de leur véhicule et de leur voyage. Je ne vais pas réécrire ce que d'autres ont fait mieux que moi, et je me réfère à l'excellent livre de Marc Mellet dans lequel tout est dit sur la préparation du véhicule. http://www.lemondepourpassager.fr ) pariskamtchatka@yahoo.fr |
Pour ma part je rappelle que j'avais choisi des Cooper MS huit plis, et une seule roue de secours avec un compresseur et du matériel de réparation. Je n'ai subi aucune crevaison. Mais une institution routière peut vous aider « chinomontage » (« шиномонтаж » qui signifie « pneus ») est présent partout. Presque au même titre que les lavages de voiture.
J'ai gardé le réservoir d'origine de 80 litres et emporté un jerrycan de 10 litres, plus une réserve de 20 litres en Mongolie. Cela n'a jamais servi. En Russie dans l’Altaï je me suis approvisionné une fois ou deux en gas-oil particulièrement gras qui provoquait une fumée noire, mais qui n'a pas perturbé le Patrol.
en russie en Ukraine en Mongolie, à Moron en Ukraine |
Il faut savoir …
En Russie, Oural compris le réseau goudronné est assez étendu, mais hors des axes majeurs on roule sur de la piste terreuse ou gravillonnée. Le goudron n'est pas exempt de trous parfois énormes et non signalés. Assez souvent les camions tracent des ornières longues plus ou moins profondes qui sont désagréables ! (photo ci-contre)
Plus on roule vers l'est plus les tronçons non encore goudronnés sont nombreux, mais il est certain que dans l'année qui vient l'ordre de Poutine d'avoir une route goudronnée de Moscou à Vladivostok sera exécuté.
La signalétique est rare. Tant pour la signalétique directionnelle que pour les limitations et interdictions. Sortir des villes russes est toujours un moment d'extrême attention pour trouver son chemin.
Les ronds points sont rares et un signal rappelant que la priorité est à celui qui est dans le rond point est parfois peint au sol, c'est un triangle dont la base est vers le conducteur. Généralement à moitié effacé. Enfin il n'y a pas d'échangeurs sur les routes, mais la voie de gauche est aménagée pour permettre le demi tour ou pour tourner à gauche.
Les approvisionnements en carburant sont en périphérie des villes. Il suffit d'être prévoyant et de ne jamais laisser sa jauge descendre au dessous du tiers de la contenance du réservoir.
Le parc automobile est en bon état et on est surpris du nombre de véhicules japonnais qui disposent de la conduite à droite surtout à partir de Novossibirsk, ce qui pose d'indéniable problème de dépassement à leur conducteur.
En Ukraine.
Le revêtement du réseau routier est de meilleure qualité, mais le réseau secondaire réserve des surprises. La signalétique m'a paru plus abondante. Les véhicules haut de gamme sont très nombreux sur les grands axes. Mais le cheval reste un animal de trait dans les campagnes.
En Mongolie.
La route goudronnée entre Ulan Bator et la frontière Russe au nord est de bonne qualité. Et la route est également goudronnée vers Karakorum et Tsetserleg. Tout autour ce sont des pistes assez cassantes avec des gués également fréquents.
Il n'y a aucune signalétique. Le problème est celui de l'orientation. Une carte, un GPS sont le minimum obligatoire. Pour ma part j'avais également un guide Mongol . Outre les contacts amicaux avec les habitants, j'ai constaté que c'est une pratique normale de demander sa route dans les ger ou aux passants.
J'ai trouvé du gas-oil partout. Parfois il faut chercher un peu dans la localité en se renseignant. Les conducteurs mongols roulent très vite sur ces pistes, au volant des petits fourgons ou des jeep russes qui font preuve d'une vélocité étonnante. Ils subissent de nombreuses crevaisons du fait de l'état d'usure de leurs pneumatiques.
le long du lac Blanc | à proximité d’Ulan Bator |
désert de Gobi | nord-ouest |
fourgon hors piste | crevaison |
Les dangers…
Au titre des dangers routiers la pratique de la conduite par les russes et les ukrainiens est un souci permanent : dépassements sur ligne continue, dépassements par la droite, non respect des feux rouges...
A St Petersbourg, après vingt heures, j'ai vu des groupes de motos remonter en weeling le principal boulevard sans que cela n'émeuve grand monde !
La palme de la conduite dangereuse revient sans nul doute aux ukrainiens et je garde un souvenir éprouvant du trajet Odessa Kiev où j'ai vu tout ce qui pouvait se faire de dangereux. D'autant plus que des étals de vendeurs de fruits et légumes sont installés sur le bord de la voie rapide, quasiment sur la bande d'arrêt d'urgence. Et il n'est pas rare que le véhicule qui vient de vous dépasser freine brutalement devant vous, son conducteur ayant aperçu la cagette de raisin qu'il lui faut, et s'arrête quasiment sur la voie de droite...
Enfin on doit évoquer les DPC sorte de police routière dont l'activité, en Russie et Ukraine, se résume aux contrôles de vitesse et parfois à la surveillance des lignes blanches continues. Là je ne risquais rien vu la lenteur de mon fiacre. Mais j'ai fait l'expérience de la transaction à l'américaine après Volvograd, lorsqu'ayant accédé à un parking vide, mais par une voie interdite (le panneau était soigneusement dissimulé dans le feuillage d'un arbre) je dus reconnaitre que le flic a fait preuve de psychologie en m'extorquant pour lui, et avec le sourire, plus de 500 roubles ! Un système répressif finit toujours par se dévaluer lui même.
Cependant, pour rétablir l'équilibre, je dois aussi dire qu'à Omsk le DPC m'a gentiment aidé à trouver mon hôtel en me guidant dans la circulation. Dans les autres cas, la consultation de la copie de la carte grise et du permis de conduire international a suffit à satisfaire leur curiosité.
Enfin amis motards, à part les « Oural » qui continuent à circuler en faible nombre un peu partout, il n'y a pas pratiquement pas de circulation moto ailleurs que dans les grandes villes et sur les bords de la mer noire. Mais j'ai rencontré des motards Allemands et Belges sur les routes de Mongolie !
dépassement sur ligne continue | dépassement à droite |
dépassement sur ligne continue | “avaria” |